Pierres millénaires et eau vive
Dolmen de la Pierre Cesée
Les légendes diffèrent… Certains racontent que la foudre s’est abattue sur les pierres, celles-ci se seraient fendues. D’autres racontent une histoire un plus mystique … Une fée aurait apporté la pierre sur la tête du dolmen. Heureuse, elle se serait mise à danser et donner des coups de talon. On verrait l’empreinte de ses pieds ainsi que celle de son bâton sur la pierre.
Des étymologistes y voient le nom de César. Les paysans des environs lui donnaient le nom de « Sézée » parce que 16 danseurs pouvaient y danser.
Le mégalithe était une chambre funéraire enveloppée d’un tumulus (colline de terre).
Lavoir de Soucelles
Datant de 1874, le lavoir de Soucelles permettait aux femmes du village de se retrouver afin d’y laver leur linge. Interdit aux hommes, c’était aussi un haut lieu de discussion et de retrouvailles. Près de ce lavoir se trouve la source Saint Armel. Réputée miraculeuse, elle y guérirait la cécité et la goutte. Cette source serait apparue suite à la visite de St Armel, originaire du Pays de Galles, qui aurait trouvé les soucellois très chaleureux. En remerciement, il fit jaillir l’eau, qui ne tarit jamais.
Bateaux-lavoirs de Villevêque
Jusqu’au XIXe siècle, un troisième moulin se trouve à proximité de l’Engrenage-Moulin de Villevêque (regroupant aujourd’hui le Grand Moulin et le Moulin de Froment).
Lorsqu’il est détruit pour cause de rentabilité insuffisante, la commune décide d’aménager un port.
Un projet de lavoir est alors envisagé, mais rapidement abandonné au profit d’un bateau-lavoir.
À cette époque, un propriétaire privé saisit l’occasion pour installer son propre bateau-lavoir, pour la somme de 23 000 francs.
En 1923, un second bateau-lavoir, cette fois communal, est mis en place. Cependant, dès 1948, son utilisation n’est plus jugée nécessaire par le conseil municipal, qui décide de le vendre.
Selon certaines rumeurs, le dernier bateau-lavoir n’aurait jamais été retiré du Loir et aurait sombré dans le port de Villevêque…
La fontaine de Craon
L’histoire de la fontaine de Craon est assez étonnante. Remontons à l’époque de notre bon Roi René. Celui-ci, de retour d’Italie, comprend tout l’avantage que l’on pouvait tirer des eaux-vives pour l’embellissement des jardins. Malheureusement, la Maine coulait trop au-dessous des remparts pour lui fournir assez d’eaux-vives pour les jardins du château d’Angers.
La meilleure manière fut donc de passer un marché avec des fontainiers étrangers pour faire venir l’eau de Villevêque vers Angers. Des tuyaux de bois percés furent installés, une fontaine créée.
Malheureusement, le transport de l’eau de Villevêque jusqu’au château d’Angers n’a jamais pu être possible et la fontaine n’a officiellement jamais servie.
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