Qu’il fait bon randonner dans les Basses Vallées…

Entre les allées bordées d’arbres, les fleurs sauvages qui dansent au gré du vent, le chant des oiseaux et même la silhouette massive d’un castor — rappelons-le, le père castor peut peser jusqu’à 30 kg ! —, les Basses Vallées Angevines offrent un cadre paisible et préservé pour les amoureux de nature.

Mais cet écrin de biodiversité, si cher aux habitants et aux promeneurs, n’est pas éternel. Pour en assurer la préservation, plusieurs réglementations ont été mises en place. Petit tour d’horizon de ce qu’il faut savoir pour randonner en toute conscience.

 

 

Pourquoi ne peut-on pas cueillir la gogane ?

Parmi les trésors floraux des Basses Vallées, la fritillaire pintade — affectueusement surnommée « gogane » en Anjou — attire tous les regards. Cette élégante fleur à damiers ne fleurit que quelques semaines par an, entre fin mars et début avril, dans les prairies humides régulièrement inondées.

Mais attention : aussi belle que rare, la gogane est une espèce protégée. Plusieurs raisons expliquent cela :

– Les prairies humides, son habitat de prédilection, disparaissent peu à peu, souvent asséchées pour laisser place à des cultures.

– La fritillaire présente une génétique fragile, la rendant particulièrement sensible aux perturbations.

– Enfin, la cueillette sauvage continue d’être pratiquée, parfois même dans des départements qui n’interdisent pas expressément la cueillette de cette plante.

Préserver la gogane, c’est préserver un bout d’identité locale et un équilibre écologique précieux.


La convention RAMSAR : un engagement international pour les zones humides

Les Basses Vallées Angevines font partie des sites protégés dans le cadre de la convention RAMSAR, signée en 1971 à Ramsar (Iran) et ratifiée par la France en 1986.

Cette convention internationale a trois grands objectifs :

– Encourager une utilisation rationnelle des zones humides.

– Assurer leur protection et leur gestion durable.

– Promouvoir la coopération entre pays pour préserver ces milieux essentiels à la biodiversité.

Les zones humides jouent un rôle crucial : elles abritent de nombreuses espèces, régulent les crues, filtrent l’eau… et offrent un cadre magique pour les balades !


Natura 2000 : un réseau au service de la biodiversité

En complément, les Basses Vallées Angevines bénéficient également d’une reconnaissance au niveau européen grâce au réseau Natura 2000.

Ce dispositif vise à concilier protection de la nature et activités humaines. Il repose sur deux principes fondamentaux :

– La conservation de la biodiversité et du patrimoine naturel.

– La prise en compte des enjeux économiques, sociaux et culturels du territoire.

Avec plus de 27 000 sites répartis dans 27 pays de l’Union européenne, Natura 2000 couvre près de 18 % du territoire terrestre de l’UE. C’est un outil essentiel pour préserver la richesse écologique tout en valorisant les spécificités locales.


Préserver pour mieux partager

Ces réglementations ne sont pas là pour freiner notre envie de nature, bien au contraire : elles permettent de profiter durablement des paysages et des espèces qui peuplent les Basses Vallées Angevines.

Alors la prochaine fois que vous partez en randonnée, ouvrez l’œil, respirez à pleins poumons… mais laissez les fleurs à leur place.
Et pour prolonger le plaisir, n’hésitez pas à découvrir nos idées de balades dans ce joyau naturel si particulier !


Pour aller plus loin :

En savoir plus sur la Convention RAMSAR

Découvrir Natura 2000

 

Nos itinéraires de balade
Chaussez vos chaussures de randonnée, remplissez vos gourdes et partez à la découverte de la commune ! Amoureux des Basses Vallées Angevines, de forêt ou de campagne ? Épris de cours d’eau, de marais ou de vieilles pierres ? Nous avons tout ce qu’il vous faut !

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